.....05 Avril 2012 .....

Aujourd'hui, direction la Basse-Terre pour faire découvrir à nos vacanciers la culture de la banane.

Nous nous dirigeons vers la plantation Grand-Café,  à Capesterre-Belle-Eau.

Nous arrivons un peu avant 10h00, heure prévue pour la visite guidée en charette, mais en raison du peu de monde, à l'accueil, onnous annonce un départ à 11h00.

Nous avons donc une bonne heure à tuer avant le départ. Nous en profitons pour se balader à pied dans le début de la plantation.

Nous découvrons ainsi plusieurs sortes de bananiers dont certains sont vraiment très grand (y'a qu'à regarder Théo devant la tige), un jardin créole avec rose de porcelaine, banane fleur, papaye, caco, café, goyave, calebasse,...

Ensuite, nousnous dirigeons vers la maison du géreur, qui fait office de boutique (avec tout plein de chose sur la banane, à base de banane,.....), nous en profitons pour reprendre du vin de banane. C'est aussi le point de départ pour la visite guidée. En attendant notre guide, l'hôtesse de la boutique nous fait déguster un jus de maracuja et des chips de bananes. Nous en profitons aussi pour admirer l'aménagement de la maison.

Cette fois, ça y est, notre guide est là. Il nous fait tout d'abord découvrir les arbres de la plantation, cacoyer, caféier, goyavier, papayer, figuier maudit, arbre à pain, chataignier pays,... puis nous entraîne vers l'emballage des caisses de bananes qui est en activité, un container réfrigéré attend sa fin de chargement avant de prendre la direction du port autonome de Jarry puis la mer vers la métropole.

On nous explique la cueillette des bananes, la dépose des régimes dans des berceaux, leur arrivée à la chaine d'emballage, pendus tête en bas, ils sont ensuite débité en main avant d'être baignés, douchés pour les débarrasser de toutes saletés. On leur colle la petite étiquette "banane de Guadeloupe" et ensuite les bananes, encore vertes sont mises en carton avnt d'être palétisées et entreposées dans le container. Ensuite, après la traversée atlantique, les bananes seront entreposées dans une murisserie pour trouver leur couleur jaune, mais elles n'auront jamais le gôut aussi sucré des bananes muries ici sous le chaud soleil de Gwada.

Ensuite, on se dirige vers notre charette, tirée par un tracteur pour découvrir les champs de bananes. Notre guide fait de nombreux arrêts pour nous livrer ses informations et commentaires sur la banane (biensur) et sa culture mais aussi sur le paysage environant, la Guadeloupe, le Chlordécone et l'épandage aérien. D'ailleurs, nous passons à côté de l'aérodrome et de sa piste herbeuse.

Il nous explique les sacs bleux entourants les régimes sur les tiges de bananiers, les techniques de traitements utilisées, les jeunes plants, l'échelonnement entre culture de la banane et culture de la canne pour entretenir les sols,

les différents sortes de bananes cultivées dans les Antilles et la "banane dollar".

A la fin de la visite, il est largement plus de midi. Nous reprenons les voitures et nous partons pour la suite de la visite.

Le temps est mitigé, nous avions prévu un pique-nique à la 2eme chute du carbet mais nous ne savons pas trop ce que cela va donner.

Nous prenons quand même la route, avec des passages pluvieux et commençons l'ascenssion. Peu après avoir pris la route de l'habituée en direction des chutes, le temps s'améliore légèrement et nous nous arrêtons en bordure de route pour manger car il commence à faire sérieusement faim.

Après cette petite pause, nous reprenons la route des chutes. Al'arrivée,, nous chaussons les basquets et .... nous nous mettons vite à l'abri car il se met à tomber des cordes... nous patientons un peu pour vior si cela se calme et le verdict est là.... cela ne s'arrêtera pas de sitôt. Nous laissons donc tomber notre balade vers la 2eme chute et redescendons tranquilement vers le bord de mer.

Nous en profitons pour admirer l'archipel des Saintes, car sur le bas, le ciel est magnifiquement bleu, par opposition au massif montagneux. Nous apercevons un hélico bleu au loin vers les îles (Benoit bosse, pas encore de vacances pour lui).

Sur le chemin du retour, nous faisons une halte à l'allée Dumanoir, une ancienne route bordée de magnifiques palmiers royaux sur les deux côtés.

Mais il recommence à pleuvoir et nous reprenons la route pour la maison.